les echos.fr

A lire sur Les Echos.fr

De l'énergie à revendre, un article des échos

Cet article est disponible sur le site web Les Echos.fr

La batterie électrique made in Asia n’est pas une fatalité, même si 90 % de la production de cellules lithium viennent encore de Chine, de Corée et du Japon. 

Mais la France a du répondant, et peut compter sur la société easyLi, pour faire prospérer sur notre sol une filière de valeur en termes de service et d’impact environnemental.

« Notre conviction à l’époque, face aux nombreuses délocalisations industrielles qui se succédaient, était de se dire que certains marchés avaient forcément besoin de produits fabriqués localement, qui soient aussi innovants techniquement que sur le plan des services associés. 

La crise du Covid a démontré que la dépendance à l’égard de l’Asie pose de vrais problèmes en matière de souveraineté nationale et de discontinuité de services.

Les industriels français et plus largement européens se sont rendus compte dès le premier confinement que leurs chaines d’approvisionnement étaient très dépendantes de fournisseurs asiatiques.
Alors bien sûr, il y aura toujours des produits importés d’Asie en très grande série, et des pans de l’industrie qui ne reviendront pas.
Mais des marchés nouveaux se développent qui demandent des approches plus spécifiques, tout en limitant leur impact environnemental », explique François Barsacq, le président de la société.

Depuis un an les carnets de commande d’easyLi se remplissent. Pourtant, à sa naissance, son marché principal, celui des petits véhicules urbains en libre-service et en free-floating, était encore balbutiant. Aujourd’hui, il est en pleine expansion, tout comme l’entreprise, qui conçoit des batteries lithium-ion sur mesure pour les constructeurs et les opérateurs de véhicules électriques de 2 à 4 roues, ainsi que des solutions de stockage d’énergie solaire.

« C’est un secteur qui bouge très vite. Nous apportons notre expertise technologique avec réactivité, pour servir au mieux les domaines d’application de nos clients. En fonction de leurs  contraintes et des exigences de leur marché, nous développons avec eux des solutions personnalisées et spécifiques en termes d’autonomie, de puissance, d’encombrement et de durabilité. »

Tout est mis au point dans ses locaux proches du Futuroscope. Sur place son bureau d’études et de prototypage, son laboratoire de caractérisation et son atelier de fabrication sont réunis. Les produits sont étudiés pour durer le plus longtemps possible, mais aussi pour être réparables.

« Notre atelier fabrique des batteries neuves et permet aussi de maintenir en conditions opérationnelles les batteries, pour maximiser leur durée dans le temps, avec des remises à niveau tout au long de leur vie. 
Tous ces services industriels, nous sommes capables de les fournir parce que nous travaillons en étroite collaboration avec nos clients dans une relation de services et de proximité ».

Active sur des marchés porteurs, l’entreprise a ouvert un bureau à Milan et prévoit au moins un doublement de son chiffre d’affaires dans les trois ans. Accompagnée sur le plan local par la région Nouvelle-Aquitaine, easyLi est également soutenue par Bpifrance dans ses programmes d’innovation ainsi que sur le financement de sa croissance pour répondre à ses besoins de fonds de roulement et de commercialisation de ses produits.

« Le prochain sujet avec Bpifrance concernera notre expansion à l’export. Dans l’immédiat, nous venons d’être nommés « Eclaireur de la communauté du Coq Vert » pour porter la bonne parole sur les sujets de la transition écologique et énergétique et sur les solutions respectueuses de l’environnement. C’est le message que nous ferons passer le 6 avril lors du Jour E organisé par Bpifrance pour inciter les entreprises à prendre le train de la TEE. »

 

Interview de François Barsacq du site web Les Echos.fr

François Barsacq

Contact

François Barsacq
contact@easylibatteries.com